La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique inflammatoire débutant le plus souvent chez les adultes jeunes entre 20 à 40 ans, avec une prédominance féminine. Elle touche plus de 120 000 personnes en France avec 3 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.
Il s’agit d’une maladie auto-immune qui cible la gaine de myéline entourant les fibres nerveuses au niveau du cerveau et/ou de la moelle épinière. La cause est multifactorielle avec plusieurs facteurs de risques mis en évidence : carence en vitamine D, exposition au virus de la mononucléose infectieuse (EBV), susceptibilité génétique…
Elle évolue généralement par poussées (forme alors appelée SEP récurrente) définies par l’apparition de symptômes neurologiques variables selon la localisation de l’inflammation : troubles visuels, troubles de la sensibilité, diminution de force ou troubles de l’équilibre. La forme progressive, plus rare, engendre plutôt une réduction de la marche d’évolution lente.
Le diagnostic est évoqué devant l’association de symptômes neurologiques et l’existence d’anomalies sur l’IRM cérébrale et/ou médullaire permettant de visualiser les lésions provoquées par la maladie. Une ponction lombaire peut s’avérer nécessaire dans certains cas.
Il existe des traitements des poussées ainsi que des traitements de fond pour prévenir la survenue de récidives. Des traitements symptomatiques, le recours à des professionnels de santé spécialisés (kinésithérapeutes, médecins rééducateurs, psychologues…) et l’accompagnement par NORMANDIE-SEP permettent également d’améliorer la prise en charge globale des patients.